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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS


… la fausse lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen et une lettre authentique de l’attaché italien à son collègue allemand sur l’organisation des chemins de fer, du 28 mars 1895, mais qu’Henry avait datée d’avril 1894 pour l’appliquer à Dreyfus. Panizzardi écrivait à Schwarzkoppen qu’il allait recevoir des documents sur le service des chemins de fer français ; la lettre, le jour même où on l’avait interceptée, avait été copiée par Gribelin ; le bordereau, qui contenait cette copie, avait été établi le 1er avril, signé par Sandherr et mis sous scellé ; un procès-verbal du tout avait été dressé. Impossible d’authentiquer plus formellement une date. Henry, tranquillement, avait brisé les scellés… etc. (Voir Cass., V, 51 et suivantes).

Page 581, dernière ligne de la note. — Au lieu de : V. t. I, 350, lire : Le 6 septembre 1899, la Libre Parole publia un article intitulé : Les deux bordereaux.

Page 594, note 1. — Après : Du Paty, remplacer la fin de la ligne et les trois lignes suivantes comme suit : Esterhazy a fait deux récits presque identiques de l’entrevue de Montsouris (Cass., I, 578 ; II, 181, Cons. d’enquête).

Page 603, ligne 5. — Après : absurde, ajouter : proposa de raconter que le bordereau lui avait été dicté par Sandherr, « comme une lettre de change tirée sur l’ensemble des preuves qui établissaient la culpabilité de Dreyfus, mais que… »

Page 603, note 1. — Modifier la note comme suit : Récit d’Esterhazy dans le Matin du 18 juillet 1899 et Cass., I, 587.

Page 605, ligne 4. — Après : bordereau, ajouter : En fait, Esterhazy avait bien écrit autrefois « une étude de sept ou huit pages » sur le combat d’Eupatoria, mais en 1893, et l’avait à cette époque, en mars, montrée à plusieurs officiers, notamment au capitaine Bergouignan (1). Il s’est souvenu de l’incident et, là-dessus, a bâti son roman avec Henry. — En note : (1) Rennes, II, 494, lettre de Bergouignan à l’expert Varinard (de Tarbes, le 21 août 1899).