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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS

d’un des groupes républicains du Sénat. Vote pour Scheurer-Kestner, candidat à la vice-présidence du Sénat, III, 239. — Chargé d’une démarche auprès de Dupuy en vue de l’ajournement du procès de Picquart, IV, 400. — Réélu sénateur, VI, 58.

Barbier (Jules), poète. Signe la pétition pour la revision du procès de 1894, III, 245. — Donne sa démission de membre de la Légion d’Honneur, après l’arrêt du conseil de l’Ordre suspendant Zola, IV, 128.

Barboux (Henri), avocat. Joseph Reinach engage Scheurer-Kestner à le consulter, II, 556. — Croit Dreyfus innocent, mais refuse de défendre Zola, III, 300-301. — Plaide pour Joseph Reinach contre Rochefort, 333. — Son rôle dans l’incident Jules Auffray-François Auffray, 464-465.

Bard (Alphonse), conseiller à la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Rapporteur de l’affaire Dreyfus lors de la revision du procès de 1894, IV, 324-325. — Son rapport, 342-345. — Vote la recevabilité de la demande en revision, 348, note 1. — Son opinion sur l’authenticité du bordereau est discutée par Cavaignac, 368. — Son domicile gardé par la police, 374. — Violentes attaques contre lui ; le « grog chaud », 398-399. — Insulté par la presse antisémite, 424 ; par les souscripteurs des listes rouges, 443. — Inventions diffamatoires dirigées contre lui par Quesnay de Beaurepaire, 483, 485. — Échange de lettres à ce sujet, commentaires de la presse, 486. — Nouvelles diffamations contre lui et le président Lœw, 488. — Ses explications, son entretien avec Lebret, 489-490. — Mis en cause dans la lettre de Quesnay à Mazeau, 491. — Après la démission de Quesnay, il est invité à se récuser, 493. — Ses déclarations à l’enquête sur les membres de la Chambre criminelle dénoncés par Quesnay, 507. — Accusations de Cavaignac, Roget et Cuignet contre lui, 508-509. — Lettre de Picquart à Freycinet au sujet de l’incident du « grog chaud », 510. — Ses déclarations à l’enquête supplémentaire, 535. — Son rapport communiqué à Dreyfus, V, 48. — Prévoit dès 1898 que la cassation sans renvoi pourra s’imposer, 75, note 5. — Président de la Chambre criminelle, VI, 438. — Se prononce pour la cassation sans renvoi dans la revision du procès de Rennes, 468.

Bardol, colonel. Charge un officier d’aller demander des manuels de tir pour les stagiaires, I, 292, note 2. — Met le général Vanson en défiance contre Dreyfus, VI, 458.

Barillier, boucher, nationaliste et anti-juif. Prend part à l’affaire de Reuilly, IV, 581, note 3 ; 597, note 1 ; à la manifestation d’Auteuil, V, 113, 114, 116 ; au complot de Déroulède, 257, 261-262. — Son arrestation, 308, 310. — Son attitude devant la Haute-Cour, VI, 61. — Son acquittement, 64.

Barrère (Camille), ambassadeur de France à Rome. Avertit en 1898 le gouvernement français qu’Esterhazy aurait reçu de l’étranger des sommes importantes, II, 144 ; IV, 438, 513.

Barrès (Maurice), homme de lettres. Ses articles dans la Cocarde, I, 341. — Se prononce contre le huis-clos lors du procès de 1894, 374. — Assiste à la dégradation de Dreyfus, 494. — Comment il juge l’attitude du condamné, 510-511, 518. — Les intellectuels, III, 245, 247, note 1. — Serait d’origine juive, 265, note 1. — Souscrit aux listes