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est une constante arbitraire ; ainsi, par les principes établis dans les nos 46 et suivants de la première Partie, on aura l’équation primitive complète de la proposée en y substituant simplement cette valeur de

Cette équation sera donc de la forme

savoir, en développant les termes,

d’où, en extrayant la racine, on tire

en prenant pour la racine de l’équation

D’où l’on voit que l’on n’a de cette manière qu’une équation à la ligne droite.

En effet, l’équation ayant donné celle-ci donnera l’équation primitive

et étant deux constantes arbitraires ; mais, par la théorie des numéros cités ci-dessus, ces deux constantes ne peuvent pas être arbitraires à la fois, car il faut que l’équation trouvée coïncide avec la proposée pour une valeur de or, faisant on a

donc on aura entre et cette équation de condition,

qui est la même que celle que nous avons trouvée ci-dessus pour la détermination de en

Venons maintenant à l’autre équation, qui n’est que du premier