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de sorte qu’en connaissant les premiers termes de chacune de ces trois suites, on connaîtra aussi tous les suivants, qui ne seront autre chose que les derniers termes répétés à l’infini dans le même ordre.

De tout cela il s’ensuit que, pour trouver la plus petite valeur de

il suffit de pousser les séries et jusqu’à ce que deux termes correspondants, comme et reparaissent ensemble après un nombre pair de termes intermédiaires, en sorte que l’on ait

alors le plus petit terme de la série sera le minimum cherché.

Corollaire I.

35. Si le plus petit terme de la série ne se trouve pas avant le terme alors ce terme reparaîtra une infinité de fois dans la même suite prolongée à l’infini ; ainsi il y aura alors une infinité de valeurs de et de qui répondront au minimum, et qu’on pourra trouver toutes par les formules du no 25, en continuant la série des nombres au delà du terme par la répétition des mêmes termes comme on l’a dit plus haut.

On peut aussi, dans ce cas, avoir des formules générales qui représentent toutes les valeurs de et de dont il s’agit ; mais le détail de la méthode qu’il faut employer pour y parvenir nous mènerait trop loin ; quant à présent, nous nous contenterons de renvoyer pour cet objet aux Mémoires de Berlin déjà cités, année 1768, pages 123 et suivantes[1], où l’on trouvera une Théorie générale et nouvelle des fractions continues périodiques.

Corollaire II.

36. Nous avons démontré, dans le no 34, qu’en continuant la série on doit trouver des termes consécutifs de signes diffé-

  1. Œuvres de Lagrange, t. II, p. 538 et 581.