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des valeurs aussi approchées qu’on le croira nécessaire. Pour juger de la quantité de l’approximation, on remarquera que les différences des logarithmes de la Table précédente forment une progression décroissante ; d’où il suit que, si après avoir pris la somme d’un nombre quelconque de termes de la série ou on regarde le reste de la série comme une propression géométrique, l’erreur sera toujours moindre que la somme de cette progression. Au reste, dans le cas même où sera la plus grande (ce cas est celui où comme on le verra dans la suites), il suffira de prendre les dix premiers termes des séries et pour avoir les valeurs de ces coefficients en millièmes, c’est-à-dire aux dix-millièmes près, et en prenant encore trois ou quatre termes, on poussera l’exactitude jusqu’aux dix-millièmes et au delà.

XX.

Ayant ainsi les valeurs des coefficients de la suite qui représente

on trouvera aisément ceux de la suite qui exprime

car, dénotant ces derniers par il faudra que la série

étant multipliée par

devienne égale à la série