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même expression de et supposons, à cause des forces perturbatrices et variables ; on aura

Or, afin que le corps puisse être regardé comme se mouvant réellement dans le plan déterminé par et il faut que la valeur de soit la même que si ces quantités demeuraient constantes, c’est-à-dire, que

donc

par conséquent, à cause de constant,

et

On réduira ainsi l’équation ci-dessus à deux équations du premier degré, qui donneront et en d’où l’on connaîtra la variation de l’inclinaison de l’orbite et le mouvement de la ligne des nœuds. C’est ainsi que la plupart des Géomètres en ont usé jusqu’ici dans la recherche des orbites des Planètes ; mais il nous paraît plus court de chercher directement la latitude par une seule équation, d’autant plus que les quantités et s’en déduiront plus aisément ; car, puisque

on aura

On pourrait faire une pareille transformation sur l’équation ce qui réduirait l’orbite à une ellipse dont l’excentricité et la position de la ligne des apsides seraient variables, ainsi que M. Newton l’a pratiqué