Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/699

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Telles sont les équations qu’il s’agit maintenant d’intégrer ; et il est facile de voir que pour cela il n’y a qu’à supposer

car, faisant ces substitutions et égalant à zéro les termes homogènes, on n’aura que ces quatre équations de condition

lesquelles donnent

de sorte qu’il y aura encore deux indéterminées et qui dépendront des valeurs initiales de et de données par les observations ; ainsi les valeurs supposées de et de sont exactes et complètes.

Pour déterminer les deux inconnues et je tire des Tables les éléments suivants

Longitude du nœud de Mercure pour 1760
Inclinaison de son orbite

Donc

de là on trouvera

ce qui (en supposant, comme on a fait jusqu’ici, que soit égal à zéro au commencement de 1760) donnera les deux équations

par lesquelles on pourra déterminer et