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On n’aura donc plus qu’à substituer, dans ces expressions, les valeurs des quantités correspondant au temps donné pour lequel on cherche les variations annuelles du nœud et de l’inclinaison.

Si l’on adopte celles qui répondent à l’époque de 1760, on trouvera

et ces valeurs pourront être regardées comme exactes pendant tout le siècle courant.

Article VII. — Des équations séculaires des nœuds et des inclinaisons des orbites de la Terre, de Vénus et de Mars.

48. Comme l’action de Mercure sur les autres planètes ne peut produire que des effets très-petits, ainsi qu’on le voit par la Table du no 19, où les quantités qui renferment le chiffre après la virgule sont toutes très-petites, nous n’aurons aucun égard à cette action, et nous regarderons, par conséquent, comme nuls tous les termes des équations différentielles du no 16, qui seront multipliés par quelqu’une des quantités dont il s’agit. Or, ayant déjà examiné, dans l’Article précédent, les quatre premières de ces équations, il ne restera plus qu’à considérer les six suivantes