C’est le cas où il n’y aurait que deux orbites mobiles, et ces orbites seront, comme l’on voit, celles de Jupiter et de Saturne, dont les masses sont en effet trop grandes par rapport à celles des autres planètes, pour que celles-ci puissent produire des dérangements sensibles dans la position des orbites de celles-là.
On aura donc (30)
et la quantité sera la racine de l’équation
en sorte qu’on aura (19)
On pourrait maintenant employer la méthode générale du no 26 pour déterminer les constantes mais il paraît encore plus commode, dans le cas présent, de faire usage de la méthode ordinaire d’élimination.
On commencera donc par déterminer la valeur de en à l’aide de l’équation de condition (27 et 28)
laquelle, à cause de
donnera
Après cela on n’aura plus que quatre constantes à déterminer, ce qui demande qu’on connaisse les lieux des nœuds et les inclinaisons de Ju-