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2o Que, si l’on prend le signe supérieur, la fraction aura pour numérateur un polynôme réciproque du degré multiplié par car ce numérateur, étant égal à sera représenté par un polynôme du degré divisible par et qui, par cette division, deviendra un polynôme réciproque du degré (no 23, 5o) ; or ce dernier polynôme, étant d’un degré impair, sera encore divisible par et deviendra, par cette division, un polynôme réciproque du degré (numéro cité, 4o) ; donc, etc. ;

3o Que, si l’on prend le signe inférieur, le numérateur de la même fraction sera un polynôme réciproque du degré c’est-à-dire, du même degré que son dénominateur ; ce qui est évident par ce qu’on a dit dans le no 23 (1o). Donc, si l’on retranche de la fraction le premier terme de la série, la fraction restante, après avoir réduit au même dénominateur, aura encore pour numérateur un polynôme réciproque de même degré (no 23, 3o) mais ce numérateur doit être divisible par donc il faudra que son premier terme, où n’entre pas, soit nul ; par conséquent le dernier terme, qui renferme et qui a le même coefficient que le premier, sera nul aussi ; effaçant donc les deux termes extrêmes du numérateur, et divisant les autres par on aura un polynôme réciproque du degré pour le numérateur de la fraction génératrice de la série

Corollaire III.

26. Donc, si l’on divise la série (C) du Corollaire I par ou, ce qui revient au même, qu’on la multiplie par la série

on aura, en prenant successivement les signes supérieurs ou les inférieurs, deux séries dont l’une sera

(E)