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les cinq variables devront être nulles lorsque de sorte que, en faisant commencer dans ce point les intégrations des différentielles et (no 42), il n’y aura point de constantes à y ajouter.

Nous remarquerions encore que, à cause de on aura simplement (no 20)

et les angles seront tous nuls à la fois dans le périhélie de 1661 ; ils seront positifs après ce périhélie, et négatifs avant.

À l’égard de la quantité elle devrait aussi être nulle lorsque si la valeur de était exactement égale au grand axe de l’orbite non altérée de la comète ; mais, ayant supposé ci-dessus on aura (no 63), pour la vraie distance moyenne de l’orbite non altérée,

laquelle doit être, par l’hypothèse, la même que celle de l’orbite troublée dans le périhélie de 1661, où Or le grand axe de l’orbite troublée étant, en général, (no 38), on aura donc, lorsque

donc

D’où l’on voit que cette valeur de dépend du nombre qui est l’effet des perturbations dans la période précédente.

66. Considérons maintenant le retour de la comète au périhélie ; il est visible que, en faisant abstraction des perturbations, il n’y aura qu’à ajouter l’intervalle trouvé ci-dessus (no 62) de à l’époque du passage par le périhélie de 1661, pour avoir le temps du re-