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En comparant ces expressions de avec celles de du no 42, il est visible qu’elles n’en diffèrent qu’en ce que les quantités et se trouvent changées en et D’où il est aisé de conclure que, par la substitution dont il s’agit, on aura les mêmes équations différentielles que dans le no 42, en y changeant seulement et en et

Il n’y aura donc qu’à employer dans les équations du no 42, à la place de et les quantités et et l’on pourra continuer à les employer pour telle portion de l’orbite qu’on voudra et reprendre ensuite les premières quantités, pourvu qu’on ajoute aux valeurs totales de les quantités respectives étant les valeurs de du no 39 qui répondent au point de l’orbite où l’on change en et étant les valeurs des mêmes quantités pour le point où l’on reprendra et à la place de et (no 40).

50. Le grand avantage de la transformation précédente consiste en ce que les quantités et qu’on substitue à la place de et deviennent très-petites lorsque la distance de la comète au Soleil est beaucoup plus grande que la distance de la planète au Soleil, ce qui est visible par les expressions des quantités et (numéro précédent) ; tandis que la valeur de (no 42) demeure toujours finie, quel que soit l’éloignement de la comète, à cause du terme qui ne dépend que de la distance de la planète au Soleil, et qui est l’effet de l’action de la planète sur le Soleil.

Or, si l’on considère que l’on a, en général,

et que, par conséquent, est toujours nécessairement renfermé entre et on verra que le premier terme de la quantité sera de l’ordre de et les deux autres de l’ordre de et que les deux premiers termes de seront de l’ordre de et les deux sui-