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ainsi l’on aura (no 23)

36. En général, il est visible que les équations du no 33 ne sont autre chose que les différentielles de celles qui donnent les valeurs de en en y faisant varier seulement ces dernières quantités, ainsi que les différences premières et mettant à la place des différences secondes les quantités de sorte qu’en faisant les mêmes opérations sur les équations qui donnent directement les valeurs de en on aura sur-le-champ les valeurs cherchées de C’est ce qu’on peut aussi démontrer à priori par le raisonnement suivant.

Soit, en général,

une quelconque des équations dont il s’agit, étant une des six constantes arbitraires et la fonction de et de qui lui est égale, il est clair que cette équation considérée en elle-même n’est autre chose qu’une intégrale première, ou du premier ordre, des équations du no 23, dans laquelle à est la constante arbitraire introduite par l’intégration ; donc, en différentiant, on aura cette équation du second ordre