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de sorte qu’on aura

18. Si l’on fait coïncider le plan de l’orbite avec celui de et on aura et l’angle sera évidemment celui que le grand axe de l’orbite fait avec l’axe des Donc, si l’on suppose de plus que ces deux axes coïncident, on aura aussi de sorte que, dans cette hypothèse, et les formules (G) du no 15 donneront

savoir

Or il est visible que, dans ce cas, et deviennent les coordonnées de l’orbite dans le plan même de cette orbite ; et comme ces coordonnées doivent être indépendantes de la position du plan de l’orbite, il s’ensuit que les valeurs précédentes de et exprimeront toujours, l’une l’abscisse prise dans le grand axe depuis le foyer, et l’autre l’ordonnée rectangle dans le plan même de l’orbite, quelle que soit d’ailleurs la position de ce plan.

Donc, si l’on nomme l’angle du rayon vecteur avec le grand axe, on aura, dans la supposition précédente,

savoir

d’où l’on tire

cette expression de fait voir que est l’anomalie vraie de l’orbite, comptée de son périhélie.