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Il faut remarquer, à l’égard des deux premières observations de cette Table, qu’on a supposé dans le calcul, d’après M. de la Lande (Mémoires de l’Académie, année 1757), que la différence des méridiens entre Paris et Babylone n’est que de tandis que M. Dunthorn la fait de à cause que, suivant Ptolémée, Babylone est plus à l’orient qu’Alexandrie de minutes, et que la différence des méridiens entre cette dernière ville et Paris est fixée à

Si l’on voulait adopter la détermination de Dunthorn, alors les erreurs des Tables au temps des deux premières observations, c’est-à-dire, en 720 et 382 avant J.-C., deviendraient d’environ minutes plus grandes.

42. Si l’on prend les erreurs contenues dans la dernière colonne de la Table précédente, mais en omettant celle de l’année 382, et substituant à la place des deux dernières la valeur moyenne on a cette suite de nombres dont les différences premières sont et dont les différences secondes sont lesquelles sont trop inégales pour qu’on en puisse rien conclure directement pour la loi de l’équation séculaire (no 38) ; on pourrait cependant, en changeant seulement de quelques minutes les erreurs dont il s’agit, rendre leurs différences secondes constantes et égales à la va-