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cément de cette éclipse a dû être à et la fin à d’où il conclut l’erreur de ses Tables sur la longitude de dont la Lune était plus avancée.

Ces deux observations se trouvent dans l’Histoire céleste de Tycho et sont tirées d’un manuscrit arabe, qui renferme les observations de Ibn Jonis et qui se trouve dans la Bibliothèque de Leyde ; ce sont celles dont nous avons parlé au commencement de ces Recherches.

Enfin une éclipse de Soleil observée à Nuremberg par Walter, le 29 juillet 1478, laquelle donne une erreur de minutes sur la longitude calculée ; mais, comme il en résulte aussi une erreur en latitude de M. Dunthorn croit cette observation trop inexacte pour qu’on puisse s’y fixer.

Rassemblant maintenant ces résultats, on aura les éléments suivants

38. Il paraît, en général, par cette Table, que le mouvement de la Lune a dû s’accélérer continuellement depuis l’année 720 avant J.-C. jusqu’à présent ; voyons donc quelles doivent être la quantité et la loi de cette accélération, pour répondre aux observations que nous venons de rapporter.

Pour cela, je remarque qu’entre la première et la troisième observation il y a un intervalle de 520 ans ; qu’entre celle-ci et la quatrième il y a un intervalle de 563 ans ; qu’entre la quatrième et la cinquième il y a un intervalle de 613 ans ; qu’entin entre la cinquième et la septième il y a un intervalle de 500 ans ; d’où l’on voit que ces intervalles ne sont