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qui passe par le colure des solstices, il est aisé de voir, dis-je, que l’on aura

et par conséquent

Ainsi l’on connaîtra les coordonnées rectangles de la Lune, rapportées au plan de l’équateur.

16. Or il est clair que l’ordonnée est toujours parallèle à l’ordonnée mais les autres ordonnées et ne peuvent être parallèles aux ordonnées et que dans le cas où le deuxième axe de rotation de la Terre passerait par les équinoxes ; ainsi il faudra encore changer les coordonnées et en deux autres qui soient toujours parallèles aux coordonnées et ou bien on changera ces dernières en deux autres parallèles à celles-là ; ce qui est d’ailleurs plus convenable, à cause que la ligne des équinoxes est à peu près fixe, au lieu que le deuxième et le troisième axe naturel de rotation de la Terre changent continuellement de position, à cause de sa révolution diurne autour du premier axe.

Soit donc l’angle que le deuxième axe de rotation de la Terre fait avec la ligne des équinoxes, c’est-à-dire, la distance du premier méridien à l’équinoxe, en nommant, ce qui est permis, premier méridien celui qui passe par ce même axe ; et qui est, par conséquent, fixe sur la surface de la Terre ; on verra aisément que, si l’on désigne par et les nouvelles coordonnées dont l’une serait perpendiculaire et l’autre parallèle à la ligne des équinoxes dans le plan de l’équateur, on aura

Et, comme les coordonnées qui répondent à la particule de la Terre sont respectivement parallèles aux coordonnées, qui ré-