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qu’une équation identique, car l’équation dont il s’agit se réduit d’abord à

et, mettant pour et leurs valeurs tirées des formules on aura, en rejetant ce qui se détruit,

ce qui ne renferme aucune nouvelle condition, car les quantités sont déjà d’elles-mêmes telles que (Article V).

Au reste, si l’on combine l’équation

avec les équations et après y avoir substitué les valeurs de et on pourra, par le moyen de ces trois équations, déterminer les trois quantités et lesquelles ne renfermeront par conséquent que les variables finies et leurs différentielles premières avec la quantité ainsi, substituant ces valeurs dans les équations on aura trois équations du second ordre entre les variables et dans lesquelles il n’y aura plus qu’à substituer la valeur de Donc, si à l’aide d’une de ces équations on élimine la quantité des deux autres, on aura d’abord deux équations purement du second ordre entre les variables et ensuite, si l’on différentie la valeur de et qu’on mette la valeur de dans l’équation on aura une troisième équation entre les mêmes variables, qui ne sera que du troisième ordre. De sorte que l’on aura, par ce moyen, pour la détermination des variables et deux équations différentielles du second ordre et une du troisième ; et ces équations suffiront, comme on le verra dans un momént, pour la solution complète du Problème des trois Corps.

Nous croyons cependant qu’il est encore plus simple et plus commode