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tions. (Voyez là-dessus la dissertation de M. Wargentin qui est à la tête des observations du second satellite, dans les Mémoires de la Société d’Upsal pour l’année 1743.)

LXVIII.

Il ne reste donc plus qu’à égaler le coefficient de l’équation à la plus grande valeur de l’équation des Tables, ce qui donne

de sorte qu’en supposant on aura

Soit par exemple c’esl-à-dire, les masses du premier et du troisième satellite égales entre elles, on aura

environ ;

d’où, en supposant les densités des satellites égales à celles de Jupiter, on tire leurs demi-diamètres environ de celui de Jupiter ; ce qui donne pour le temps que le premier devrait employer à entrer dans l’ombre et pour le temps que devrait employer le troisième

Au reste, quel que soit le nombre comme il ne saurait être ni infini ni nul, il est clair que les quantités sont toujours nécessairement moindres que la fraction c’est-à-dire, en prenant la masse de la Terre pour l’unité,

et