de tous les méridiens ; ainsi la Lune aura, dans cette hypothèse, une figure allongée dans le sens du diamètre de l’équateur qui répond au premier méridien, et qui est dirigé vers la Terre ; de sorte que ce diamètre sera le grand axe de l’ellipse qui forme l’équateur lunaire, et sera l’ellipticité de cette ellipse.
La durée des balancements de la Lune provenant du terme sera donc, dans l’hypothèse présente, de mois périodiques, et ne dépendra par conséquent que de la seule ellipticité de son équateur.
Si l’on veut que la Lune ait été originairement fluide, et qu’elle ait conservé en se durcissant la figure qu’elle aurait dû prendre par les lois de l’Hydrostatique, on aura, d’après ce que nous avons trouvé dans le no 68,
et faisant (69) on aura
quantité, comme on voit, renfermée entre les limites et du no 79. Dans ce cas la durée des balancements de la Lune sera de mois périodiques ; mais ces déterminations sont trop hypothétiques pour qu’on doive s’y arrêter.
En général, quelles que puissent être la figure et la constitution intérieure de la Lune, on pourra toujours supposer
cette quantité étant très-petite et positive, et les lois de sa libration réelle seront les mêmes que si cette Planète était homogène et ellipsoïdique, étant l’ellipticité de son équateur.
82. Au reste le terme de la libratiou réelle de la Lune est nécessaire dans la Théorie pour expliquer comment la Lune peut nous pré-