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RAPPORTS[1].


(Histoire de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Berlin,
années 1781 et 1782.)


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Rapport d’une quadrature du cercle.

L’Académie m’ayant chargé de lui rendre compte de cet Ouvrage sur la quadrature du cercle, je l’ai examiné avec toute l’attention dont je suis capable mais je suis obligé d’avouer qu’il ne m’a pas été possible de découvrir les principes de l’Auteur, ni la marche de ses opérations. Je n’y ai trouvé nulle trace de démonstrations géométriques, et moins encore de calculs algébriques ; et je n’ai pas pu comprendre ce que signifient les Tables des progressions arithmétiques de la quadrature du cercle, lesquelles paraissent servir de fondement à tout l’Ouvrage.

Je n’entends pas non plus ce que l’Auteur nomme points carrés mathématiques, ni ce qu’il appelle liaison du diamètre et de la périphérie, et qu’il fait consister dans la somme de leurs valeurs.

Ne pouvant donc rien dire de la méthode et des raisonnements de l’Auteur, je me contenterai d’en examiner le résultat, c’est-à-dire la valeur qu’il donne pour le rapport de la circonférence au diamètre. Cette valeur est exprimée par la fraction laquelle se réduit à celle-ci plus

  1. Nous reproduisons ici les deux seuls Rapports de Lagrange que l’Histoire de l’Académie de Berlin nous ait transmis. Bien que les Mémoires dont l’illustre Géomètre avait à rendre compte soient absolument dépourvus d’intérêt, nous avions le devoir de conserver les Rapports qui les concernent. (Note de l’Éditeur.)