Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 5.djvu/692

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nous l’avons vu ci-dessus, être supposée égale au rapport de la masse du Soleil à celle de la Terre. Or, nommant le rapport du mois périodique à l’année sidérale, on sait que le rapport de la masse de la Terre à celle du Soleil est exprimé par de sorte qu’on aura et, suivant les déterminations que nous avons données dans le no 6 de la deuxième Partie de la Théorie des variations séculaires (Mémoire de 1782), on a

Ainsi, étant une fraction fort petite, on pourra, en développant les expressions des coefficients s’en tenir aux termes qui contiendront les puissances de les moins élevées. On fera donc

et, substituant ces valeurs, on trouvera en ne retenant que le premier terme

3. Il reste encore à déterminer les quantités Comme les quantités se rapportent maintenant à l’orbite du Soleil autour de la Terre, il est visible qu’elles ne sont autre chose que celles que nous avons désignées par prises avec un signe contraire (parce que celles-ci se rapportaient à l’orbite de la Terre autour du Soleil), et dont nous avons donné les expressions générales et complètes dans la deuxième Partie de la Théorie citée.

Mais, pour les quantités qui se rapportent maintenant à l’orbite de la Lune autour de la Terre, il faudra les déterminer par des équations analogues à celles qui ont servi à déterminer ces quantités pour Jupiter en tant qu’il est dérangé par Saturne. Il n’y aura donc qu’à appliquer ici les équations différentielles du no 49 de la deuxième Partie de la Théorie citée [Mémoire de 1782[1]] ; mais, comme dans les formules

  1. Œuvres de Lagrange, t. V, p. 288.