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différence des vitesses à l’élément du temps c’est-à-dire (à cause de ) égale à

Ces deux expressions de la force accélératrice étant comparées donnent l’équation

laquelle est, comme l’on voit, indépendante de la figure de la courbe et sert seulement à déterminer le rapport constant lequel devient Ainsi la loi supposée est exacte, et la courbe demeure arbitraire, comme dans la Théorie de la propagation du son.

6. Il est visible que la détermination de la courbe dépend des ébranlements primitifs de l’eau, c’est-à-dire des déplacements des colonnes dus à la cause qui produit les ondes. La solution est donc générale, quels que puissent être ces ébranlements ; et la vitesse des ondes en est entièrement indépendante, comme celle du son ; car il n’est pas difficile de voir que cette vitesse sera exprimée aussi par le rapport constant de à puisque, selon la construction, après le temps les points et se trouveront avoir parcouru des espaces respectivement égaux à ceux que les points et avaient parcourus au commencement de ce temps, et qu’ainsi leur distance, et par conséquent la hauteur de la colonne qui y répond, sera la même après ce temps que celle de la colonne qui répondait aux points au commencement de ce temps ; de sorte que celle-ci pourra être censée avoir avancé pendant le temps d’un espace égal à sa base, qui est à très-peu près égale à

Or, ayant trouvé (numéro précédent)

il s’ensuit que la vitesse de la propagation des ondes sera celle qu’un