Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 5.djvu/602

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

on voit que cette courbe demeure arbitraire, comme nous avons trouvé que cela était nécessaire pour la bonté et la généralité de la solution. Ainsi la Théorie de Newton, présentée de cette manière, ne laisse rien à désirer.

7. À l’égard de la vitesse de la propagation, ou communication du mouvement, d’une particule à l’autre de la ligne sonore, il est clair que puisqu’au bout du temps le point a décrit et le point a décrit ce dernier point, dont le mouvement est représenté aussi, en général, par la même courbe aura décrit un espace égal à au bout du temps par conséquent le point aura après le temps le même mouvement que le point donc pendant ce temps le mouvement se propage de en par l’espace et la vitesse de cette propagation sera exprimée par le rapport constant de à ou

8. Pour évaluer cette vitesse on se rappellera que la force, par laquelle la particule physique est mue dans le lieu est à la force élastique moyenne du milieu comme à mais cette force élastique est égale au poids comprimant, et ce poids est à celui de la particule comme la hauteur de l’atmosphère supposée homogène à la longueur donc la force motrice de la particule en sera au poids de cette particule en raison composée de à et de à savoir en raison de à or la force motrice, divisée par la masse à mouvoir, donne la force accélératrice, et si l’on prend la force de la gravité pour l’unité, les masses sont égales aux poids ; donc la force accélératrice de ou du point du milieu sera exprimée par

et par le même raisonnement la force accélératrice du point en sera représentée par