position est permise, mais elle demande qu’on retranche de la force directe du Soleil sur la Lune la partie employée à lui donner le mouvement qui lui est commun avec la Terre, et par lequel ces deux corps circulent autour du Soleil or cette force est évidemment égale à l’attraction du Soleil sur la Terre ; par conséquent il faudra joindre à la force provenant de l’action directe du Soleil sur chaque particule de la Lune, une force égale et directement contraire à celle du Soleil sur la Terre. Or il est visible que la force deviendra celle dont il s’agit, en y faisant négatif, et en supposant que dans l’expression de les quantités s’évanouissent vis-à-vis de et ou, ce qui revient au même, en y regardant le rayon de l’orbite du Soleil comme infiniment grand. Donc, puisque la force donne dans la fonction le terme la nouvelle force dont il s’agit y donnera un autre terme égal à en dénotant par ce que devient la fonction lorsqu’on y regarde comme infiniment grand. Mais dans cette hypothèse on a, en réduisant la valeur de en série,
(il est nécessaire de tenir compte du second terme, parce que le premier disparaît dans les différentiations de ) ; multipliant donc cette quantité par et intégrant par rapport à la caractéristique on aura, en remarquant (48) que
Et la valeur exacte de la fonction en tant qu’elle est due à l’action du Soleil sur la Lune, sera exprimée par