de la petitesse des quantités mais nous avons cru devoir donner d’abord la valeur complète, pour qu’on puisse ensuite mieux voir quels sont les termes qu’on y peut négliger.
50. Il reste à examiner l’autre partie de la fonction laquelle doit provenir de l’action du Soleil sur la Lune. Or, en désignant par la distance rectiligne du Soleil à chaque particule de la Lune, l’action directe du premier de ces deux astres sur toute la masse de l’autre donne dans la fonction la quantité et pour avoir la valeur de il suffit de se rappeler que sont les coordonnées rectangles de chaque particule de la Lune par rapport aux axes fixes passant par le centre de la Terre ; de sorte que, si l’on nomme et les deux coordonnées du lieu du Soleil dans l’écliptique par rapport aux mêmes axes, on aura évidemment
Soit la distance du Soleil à la Terre, c’est-à-dire le rayon vecteur de son orbite, et la longitude de la Terre vue du Soleil, en sorte que soit la longitude vraie du Soleil, on aura
et ces valeurs étant substituées dans l’expression précédente de ainsi que celles de trouvées dans le no 46, on aura
d’où l’on déduira la valeur de et ensuite celle de par des opérations semblables à celles, des numéros précédents ; mais il y a ici une remarque importante à faire.
51. Nous avons supposé jusqu’ici la Terre en repos pour n’avoir à considérer que les différents mouvements de la Lune par rapport à la Terre, lesquels sont les seuls qu’il nous importe de connaître ; cette sup-