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peut être quelconque, la fonction pourra être aussi quelconque.

Mais on a supposé

donc, remettant ces valeurs à la place de et on aura l’équation finie

laquelle donnera la valeur cherchée de en et la fonction désignée par demeurant arbitraire.

5. L’intégration de toute équation de la forme

étant des fonctions quelconques de se réduit donc à ce procédé fort simple.

On intégrera par les règles connues les équations différentielles

et, ayant réduit les deux intégrales à la forme


sont des fonctions de et sont les deux constantes arbitraires introduites par l’intégration, on établira une équation quelconque entre et qu’on pourra désigner par

les caractéristiques désignant des fonctions quelconques, et cette équation sera l’intégrale complètes de la proposée.

De cette manière l’intégration de l’équation aux différences partielles est réduite à celle de deux équations aux différences ordinaires ; c’est tout ce qu’on peut désirer, dans le Calcul intégral des différences partielles, de le ramener à celui des différences totales et ordinaires.