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Donc les équations séculaires des môuveinehts moyens de Saturne et de Jupiter sont également insensibles, et peuvent être réputées absolument nulles.

Ce résultat nous dispensera maintenant d’examiner aussi les équations séculaires du mouvement des autres Planètes, comme nous nous l’étions proposé ; car il est facile de prévoir que les valeurs de ces équations seront encore moindres que celles que nous venons de trouver. Ainsi l’on peut désormais regarder comme une vérité rigoureusement démontrée que l’attraction mutuelle des Planètes principales ne peut produire dans leurs mouvements moyens aucune altération sensible.


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