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or, par le no 4 de la deuxième Partie de la Théorie des variations séculaires, on a

et, substituant ces valeurs dans les formules du no 23, il vient

De plus on a par le no 50 du même Ouvrage

Toutes ces valeurs étant substituées dans l’expression de on aura

et il ne s’agira plus que de multiplier cette quantité par par le même numéro, et de substituer en même temps pour masse de Jupiter, sa valeur suivant le no 15 de l’Ouvrage cité.

Le calcul fait, on trouve

de sorte qu’en divisant encore par à peu près, on n’aura qu’un millième de seconde pour la plus grande valeur de l’équation séculaire ; quantité absolument imperceptible et inappréciable.

D’où l’on doit conclure que le mouvement moyen de Saturne est inaltérable par l’action de Jupiter ; et qu’ainsi, si ce mouvement est sujet à des variations, on en doit chercher la cause ailleurs, que dans la gravitation mutuelle des Planètes.