Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 5.djvu/393

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Cette équation donnera la variation séculaire du mouvement moyen d’une Planète troublée par l’action d’une autre Planète quelconque la masse du Soleil étant prise pour l’unité des masses des Planètes.

S’il y avait une seconde Planète perturbatrice il n’y aurait qu’à ajouter à la valeur de une autre partie composée des mêmes termes que ceux qui répondent à la Planète mais dans lesquels les lettres affectées d’un accent le seraient de deux, et ainsi de suite (7).

10. Pour faire usage de l’équation précédente, il n’y aura qu’à substituer pour les valeurs déterminées dans la Théorie des variations séculaires, et comme (3), on aura, en multipliant par une équation intégrable, puisque les distances moyennes sont des quantités constantes.

Or nous avons vu dans la Théorie citée que les expressions de sont, en général, de la forme

le nombre des termes étant toujours égal à celui des Planètes qui agissent les unes sur les autres.

Donc, faisant ces substitutions dans la valeur de il en résultera :