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17. On appliquera à ces équations ce que nous avons dit (13) relativement aux équations en et et l’on en conclura que si désignent les valeurs de déterminées dans la Théorie des variations séculaires, et qu’on suppose

on aura avec assez d’exactitude

et ainsi de

Au reste, comme la quantité du no 15 ne contient que des termes déjà multipliés par il s’ensuit qu’en faisant abstraction, dans l’effet des forces perturbatrices, des inclinaisons des orbites, les quantités dont il s’agit seront nulles ; par conséquent on aura aussi dans cette hypothèse et nuls, et de là

et de même

Lorsqu’on voudra pousser l’exactitude plus loin, ce qui cependant ne paraît guère nécessaire dans la Théorie du système planétaire, il n’y aura qu’à substituer dans pour les valeurs déjà connues et intégrer les différents termes qui en proviendront, suivant les méthodes ordinaires. Sur quoi voyez ce que nous avons dit (7).

18. La pratique ordinaire des Astronomes dans le calcul des Planètes est de chercher d’abord le lieu dans l’orbite, et de le réduire ensuite à l’écliptique. Ce lieu dépend de la longitude moyenne et des éléments de l’orbite, c’est-à-dire du demi-grand axe de l’excentricité et de la longitude de l’aphélie ; or, quoique dans les orbites peu inclinées, comme celles des Planètes, la longitude de l’aphélie dans l’orbite soit presque la même que sa longitude dans l’écliptique, que nous avons désignée par si l’on voulait néanmoins la déterminer rigoureusement