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On fera donc ces mêmes changements dans les autres formules dépendantes de celle-ci ; et par conséquent les quantités et des nos 38 et suivants se réduiront d’abord à et réduction que nous avons faite aussi dans le no  49, mais d’après la considération de la petitesse des forces perturbatrices dont nous avons négligé les carrés. Par cette considération, on pourra donc aussi négliger dans les formules des variations des éléments la quantité, ou du moins la partie périodique de cette quantité, l’autre partie proportionnelle à se confondant avec le mouvement moyen ; de sorte que les équations différentielles des nos 40 et 50 demeureront les mêmes ; et toute la Théorie des variations séculaires des éléments des orbites planétaires subsistera en son entier.

À l’égard de la quantité il est clair qu’elle représentera la variation du mouvement moyen due aux forces perturbatrices, variation indépendante du grand axe de l’ellipse, et qu’on pourra rapporter à l’époque du moyen mouvement, laquelle, dans les orbites invariables, contient la sixième constante arbitraire des intégrales, et par conséquent le sixième élément du mouvement elliptique.

2. Pour avoir donc la formule de cette variation, il faut d’abord connaître les valeurs des coefficients, en or, par le no  30 de l’Ouvrage cité, on voit que la série

résulte du développement de la fraction

dans laquelle (nos 8, 29)

et

l’on trouve par les méthodes ordinaires, en poussant l’approximation