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devoir toujours être au-dessous de de sorte que cet angle sera en même temps la limite des variations de l’obliquité de l’écliptique par rapport à l’obliquité qui avait lieu en 1700.

74. Les inclinaisons et les nœuds, qui résultent des formules précédentes, répondent aux inclinaisons et aux nœuds que nous avons appelés moyens, et dont nous avons déterminé les variations annuelles dans le no 29. Pour avoir les inclinaisons et les nœuds vrais suivant la dénomination du même numéro, il faut rapporter les orbites des Planètes à l’orbite mobile de la Terré ; ce qui est facile d’après ce que nous avons démontré dans le no 18. Car il ne faut que prendre, pour les valeurs des quantités et les différences des valeurs données par les formules précédentes et de celles qui appartiennent à la Terre. Et de même on aura les inclinaisons et les nœuds vrais de Saturne et Jupiter en retranchant ces dernières valeurs de celles de trouvées plus haut (53), après y avoir augmenté tous les angles sous les sinus et cosinus, de l’angle dû à la précession des équinoxes.

On aura de cette manière les formules suivantes relatives à l’écliptique vraie et mobile.

Pour Saturne.
Pour Jupiter.