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ter (50), on connaîtra toutes les constantes qui entrent dans les expressions complètes des variables (63) ; ainsi l’on pourra déterminer les valeurs de ces variables pour un temps quelconque ; et comme

on aura par là les excentricités des quatre Planètes, Mars, la Terre, Vénus et Mercure, ainsi que les longitudes de leurs aphélies, pour le temps donné.

Mais ces longitudes sont supposées comptées depuis le lieu de l’équinoxe de 1700 regardé comme fixe dans le ciel ; de sorte que, pour avoir les vraies longitudes comptées depuis l’équinoxe mobile, il faudra augmenter celles-là de la précession des équinoxes, qui, à raison par an, donne l’angle à ajouter aux angles

Or

et

donc, en augmentant de les quantités et deviendront

et

et il est aisé de voir qu’en substituant pour leurs expressions (63), il en résultera de nouveau des expressions semblables, mais dans lesquelles tous les angles sous les signes de sinus et cosinus se trouveront aussi augmentées du même angle D’où il s’ensuit que, pour augmenter l’angle de l’angle dû à la précession des équinoxes, ou, en général, d’un autre angle quelconque, il suffira d’augmenter en même temps de ce même angle tous ceux qui se trouvent sous sinus et cosinus dans les expressions générales de ce qui est évidemment une suite de la forme de ces expressions ; et il en sera par conséquent de même pour les autres angles