Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 5.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

16. Sans chercher ces expressions on peut d’abord conclure, soit de la Théorie de la transformation des coordonnées, soit de cette considération qu’en supposant ou ou constantes (ce qui donne des plans perpendiculaires aux axes de ces mêmes coordonnées) on doit avoir toujours des équations linéaires entre on peut, dis-je, conclure de là que les valeurs de en ne peuvent être que de la forme suivante

les quantités étant les mêmes pour tous les points du corps et dépendant uniquement de la position de ses axes par rapport aux axes fixes des coordonnées

Or les conditions de la solidité du corps consistent en ce que la distance entre deux points quelconques doit être constante, et par conséquent indépendante des quantités donc, si l’on suppose que les coordonnées et répondent à un point du corps, et que pour un autre point elles deviennent il est clair que la distance entre ces deux points sera exprimée également par

et par

en sorte qu’il faudra qu’on ait cette équation identique

Mais il est visible que pour avoir il n’y a qu’à changer en dans les expressions précédentes de et qu’ainsi pour avoir il n’y aura qu’à mettre dans les mêmes expressions au lieu de

Substituant donc ces valeurs dans l’équation précédente et comparant