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M. Cassini le fils a faites en dernier lieu sur ce sujet, et dont il a donné les résultats en 1778 à l’Académie des Sciences de Paris, paraissent trèspropres, par la précision et la finesse qui les distinguent, à décider cette question, du moins jusqu’à ce qu’une plus longue suite d’observations exactes nous apporte de nouvelles lumières sur les lois de ce phénomène.

M. Cassini, persuadé avec raison que, dans les points d’Astronomie de la nature de celui-ci, des observations faites avec une grande exactitude pendant l’espace d’un seul siècle doivent l’emporter sur plusieurs siècles d’observations inexactes, s’est contenté de discuter celles qui ont été faites à l’Observatoire de Paris, et qu’il a trouvées consignées dans les Registres originaux ; il en déduit les résultats suivants

M. Cassini remarque en même temps que les observations dans lesquelles on compare le Soleil à une fixe ont de l’avantage sur celles des hauteurs immédiates du Soleil ; et les observations relatives à l’étoile d’Hercule paraissent en avoir aussi sur celles qui ont rapport à Arcturus, à cause du mouvement particulier de cette étoile, dont il faut tenir compte, et qu’on doit par conséquent connaître d’ailleurs. Par cette raison il paraît que le dernier des résultats que nous venons de rapporter