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Il est clair, d’après les dénominations précédentes, que sera l’accroissement de l’obliquité de l’écliptique, le mouvement des points équinoxiaux en ascension droite, et leur mouvement en longitude.

Ces éléments étant connus, on déterminera facilement les variations séculaires de la latitude et de la longitude des étoiles, dues au déplacement de l’écliptique ; et il n’est pas difficile de voir que, si est la longitude d’une étoile, sa latitude supposée boréale, l’une et l’autre rapportées à l’écliptique fixe de 1700, on aura à très-peu près

pour la quantité dont la latitude sera diminuée, et

pour celle dont la longitude se trouvera augmentée.

De sorte que l’augmentation de la latitude sera représentée par

et l’augmentation de la longitude sera

Au reste, comme nous avons supposé que les longitudes étaient comptées depuis un point fixe de l’écliptique fixe, pour avoir égard à la précession des équinoxes, provenant du mouvement rétrograde de l’équateur, et qu’on estime communément de par an, il faudra augmenter ces longitudes de c’est pourquoi il faudra mettre dans les formules que nous venons de donner au lieu de ce qui changera la quantité en

et en

Il en sera de même pour les longitudes des nœuds et des aphélies de toutes les Planètes.

20. On sera peut-être surpris de ce que dans les calculs précédents nous n’avons point tenu compte de l’action de la nouvelle Planète. Mais