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distance, tant par ses propres observations que par celles que Short avait faites en Angleterre ; et il ne paraît pas que les observations du passage de 1769 aient rien changé à cette détermination (Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris pour 1762, page 260).

Le diamètre de Mercure ayant été mesuré par Bradley en 1723, dans le temps du passage de cette Planète sur le disque du Soleil, avec un micromètre appliqué à un télescope d’Huyghens de pieds, fut trouvé de (Transactions philosophiques, no 386). Or le calcul donne pour la distance de Mercure à la Terre à cette époque de sorte que ce diamètre, réduit à la distance moyenne du Soleil, devient Mais M. de Lalande, dans le passage de 1753, ne l’a trouvé pour cette même distance que de et il le fixe en conséquence par une espèce de milieu à Nous le supposerons en nombres ronds de tel qu’il se trouve dans la Connaissance des Temps.

14. Les valeurs que nous venons d’assigner aux diamètres de Mars, Vénus et Mercure, réduits à la distance moyenne du Soleil à la Terre, étant maintenant divisés par diamètre de la Terre vue du Soleil dans la supposition de la parallaxe de cet astre de on a les nombres suivants

pour les valeurs de ces diamètres exprimées en parties de celui de la Terre. Les cubes de ces nombres, étant multipliés respectivement par les densités (12)

donneront les masses en parties de celle de la Terre ; et ces masses étant ensuite multipliées par rapport de la masse de la Terre à celle du Soleil, donneront enfin les rapports des masses de Mars, de Vénus et Mercure à celle du Soleil, ou, ce qui revient au même, les masses de ces Planètes exprimées en parties de celle du Soleil, c’est-à-dire, les valeurs des