Ces équations, analogues, comme on voit, à celles du no 40, serviront à déterminer les variations séculaires des excentricités et des aphélies, comme celles-là servent à déterminer les variations séculaires des inclinaisons et des nœuds. Car on aura ici
étant l’excentricité, la longitude de l’aphélie et sa latitude dépendante de l’équation
et à cause de la petitesse de et de ce que nous négligeons les quantités très-petites au-dessus du premier ordre, on aura simplement pour les valeurs de et de même pour celles de où sont les excentricités et les longitudes des aphélies des Planètes
Si dans ces équations on change les quantités
en
et qu’on y prenne négatif, elles se réduisent à celles du no 40, les variables répondant à Ainsi les excentricités deviendront alors les tangentes des inclinaisons, et les longitudes des aphélies deviendront celles des nœuds
51. Le Problème des variations séculaires est donc résolu analytiquement, puisqu’il est réduit à des équations dont l’intégration est connue. Celles du no 40 ont déjà été intégrées dans le Mémoire cité Sur les variations séculaires des nœuds et des inclinaisons ; et l’on peut intégrer de la même manière les équations du numéro précédent.
On fera pour cela