Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 5.djvu/166

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donc

Ainsi en mettant pour et pour (8), on aura

ou bien, en mettant encore à la place de (11),

Il s’ensuit de là que la quantité deviendra c’est la valeur de (30), c’est-à-dire de la vitesse du mouvement de la longitude moyenne. Or, puisque est la distance moyenne dans l’ellipse (13), on voit que cette vitesse sera proportionnelle inversement à la racine carrée du cube de la distance moyenne, comme on sait que cela a lieu dans les ellipses invariables. On aurait pu à la vérité supposer cette proposition comme une suite de l’invariabilité instantanée des éléments de l’orbite ; mais nous avons cru que, vu sa grande importance, il valait mieux la démontrer directement et rigoureusement, pour ne laisser aucun scrupule sur les conséquences que nous allons en déduire, relativement à l’altération du mouvement moyen des Planètes.

35. Nous avons trouvé (22), pour la variation de la quantité cette formule très-simple

dans laquelle représente la différentielle partielle de , en y faisant varier seulement les variables relatives à la Planète troublée Si donc on substitue dans l’expression de (16), à la place de ces variables, leurs valeurs en fonction de et (29), et qu’ensuite on substitue encore à la place de sa valeur en (31), il suffira, pour avoir l’expression de de prendre la différentielle de en y faisant va-