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méthode générale dont je me suis servi pour déterminer les variations de la distance moyenne, dans les Mémoires de 1776[1], méthode qui a l’avantage d’être applicable à toutes les questions du même genre.

Suivant cette méthode, si est une intégrale quelconque des équations différentio-différentielles de l’orbite non troublée, étant une fonction connue de et de et une constante arbitraire, et qu’on veuille supposer variable pour l’orbite troublée, il n’y aura qu’à différentier, en faisant varier d’un côté la quantité et de l’autre les quantités contenues dans et substituer ensuite à la place des différences de celles-ci les valeurs de dues uniquement aux forces perturbatrices. Car la différentielle de prise en faisant tout varier, doit devenir nulle d’elle-même, lorsqu’on y substitue pour les valeurs tirées des équations de l’orbite non troublée, puisque est (hypothèse) une intégrale de ces équations. De sorte qu’en ajoutant à ces valeurs les termes dus aux forces perturbatrices (2), on aura simplement

les quantités exprimant suivant la notation reçue tes coeffieients de dans la différentielle de

De cette manière, si l’on change, suivant le no 16, les quantités en on aura, pour la variation de cette équation

  1. Œuvres de Lagrange, t. IV, p. 255.