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les ajoute ensemble après les avoir multipliées respectivement par ce qui, à cause de

donne celle-ci

laquelle, en vertu des équations (B). devient

(F)

Cette équation considérée sous cette forme est évidemment du second degré, à cause de

de sorte qu’en la combinant avec l’équation linéaire (C), on aura pour la projection de l’orbite une section conique ; et l’orbite elle-même en sera une aussi, tant que les quantités seront constantes.

8. Pour déterminer dans ce cas la nature et la position de l’orhite, je commence par remarquer que des six constantes dont nous parlons il n’y en a que cinq d’arbitraires. Car, si l’on multiplie les équations intégrales (E) respectivement par et qu’ensuite on les ajoute ensemble, on aura, en vertu de l’équation déjà trouvée (C), celle-ci

(G)

laquelle exprime un rapport général qui doit subsister entre les six quantités soit qu’elles soient constantes ou non.

Cela posé, je fais, pour abréger,

et, prenant trois autres quantités telles que