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les valeurs trouvées, dans la Section précédente, pour les quantités que ces équations doivent être tout à fait insensibles.

109. Comme l’équation proportionnelle à l’angle de la libration serait très-propre à expliquer l’équation séculaire de Mayer, si elle avait un coefficient assez considérable pour cela, il est bon de calculer ce coefficient avec plus d’exactitude, d’autant plus que, recevant de l’intégration un diviseur très-petit, il ne serait pas impossible qu’il eût à la seconde approximation une valeur assez différente de ce qu’elle est à la première.

Je reprends pour cela les deux équations en et du no  104, mais je remets dans la seconde, à la place du terme la quantité qui l’a produit ; j’aurai ainsi

Je reprends de même l’équation en du no  75, et je la remets sous sa forme primitive (71)

et il ne s’agira que d’avoir égard dans l’expression de aux termes qui contiennent et

Or on voit par les formules des nos 54 et précédents que la quantité n’est autre chose que la partie de la quantité où entrent les quantités, étant égal à

Ainsi, comme on ne veut avoir égard qu’aux termes qui peuvent renfermer et on pourra d’abord réduire la valeur de à celle-ci