liées entre elles, en sorte que dès qu’on en connaît une on peut en déduire toutes les autres, puisqu’il n’y a qu’à chercher d’abord, par notre méthode, l’intégrale générale, et ensuite donner à la fonction indéterminée des valeurs particulières.
57. Nous allons maintenant considérer les équations à différences partielles du second ordre ; et nous remarquerons d’abord que si est une équation finie entre les trois variables et cinq constantes on pourra en déduire une équation aux différences partielles du second ordre dans laquelle ces constantes ne se trouveront plus. Car, en regardant comme une fonction de et et faisant varier successivement ces deux quantités dans l’équation donnée, on en tirera par une double différentiation ces cinq équations-ci
étant des fonctions connues de , et des fonctions aussi connues de Si donc au moyen de ces cinq équations différentielles et de l’équation finie on élimine les cinq constantes on aura une équation finale entre les quantités
dans laquelle les constantes dont il s’agit ne se trouveront plus, et que nous représenterons, en général, par
On pourra donc regarder l’équation comme l’intégrale finie et complète de l’équation aux différences partielles du second ordre et comme les cinq constantes demeurent arbitraires, il s’ensuit que l’intégrale finie et complète de toute équation aux différences partielles du second ordre doit renfermer cinq constantes arbitraires.