Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/738

Cette page a été validée par deux contributeurs.
736
MÉMOIRE SUR LA THÉORIE

Ensuite, à cause de la quantité sera aussi très-petite du premier ordre. Par conséquent la valeur de la pression se réduira à

Et cette quantité étant égalée à zéro donnera la figure de la surface du fuide. De sorte que, comme la même quantité ne renferme point l’ordonnée mais seulement l’abscisse et le temps il s’ensuit que la surface du fluide devra être à chaque instant plane et horizontale.

Enfin l’équation de condition pour que les mêmes particules du fluide soient toujours à la surface se réduira pareillement à celle-ci (35)

savoir

laquelle ne contient pas non plus mais seulement et


39. Pour distinguer les quantités qui se rapportent à la surface supérieure du fluide de celles qui se rapportent à sa surface inférieure, nous marquerons les premières par un trait et les autres par deux traits. Ainsi seront l’abscisse, la largeur du vase, etc., pour la surface supérieure, et seront de même l’abscisse, la largeur du vase, etc., à la surface inférieure. De même dénoteront dans la suite les valeurs de pour les deux surfaces ; de sorte qu’on aura pour la surface supérieure l’équation

et, pour la surface inférieure, l’équation semblable

Enfin