Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/708

Cette page a été validée par deux contributeurs.
706
MÉMOIRE SUR LA THÉORIE

quations dans les Nouveaux Mémoires de l’Académie de Berlin de 1779[1]. Suivant cette méthode il faut intégrer les quatre équations

et, nommant les quatre constantes arbitraires, on aura

pour l’intégrale de la proposée, dans laquelle il faudra mettre pour leurs valeurs en la caractéristique dénotant une fonction quelconque de L’équation donne d’abord ainsi l’on aura

les quantités étant les trois constantes arbitraires qui entreront dans les intégrales des équations

ou plutôt les valeurs de ces constantes en déduites de ces intégrales. Or nous avons vu dans le no  1 que ces intégrales servent à déterminer les valeurs des coordonnées de chaque particule pour un temps quelconque et que les constantes arbitraires dépendent du lieu initial de la particule. Ainsi 1"équation

indique que la quantité regardée comme une fonction de doit être telle, que si l’on y substitue pour leurs valeurs en et en elle devienne une fonction de sans c’est-à-dire que s’évanouisse. C’est aussi ce qu’on peut démontrer à priori par le raisonnement suivant.

Puisque est l’équation de la surface du fluide, étant une fonction des coordonnées et du temps qui est comme le paramètre variable de cette surface ; il s’ensuit que, si l’on y substitue pour leurs valeurs en et et qu’on suppose pour plus de simplicité

  1. Œuvres de Lagrange, t. IV, p. 624