Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/699

Cette page a été validée par deux contributeurs.
697
DU MOUVEMENT DES FLUIDES

que son volume soit par conséquent exprimé par en supposant que soient les côtés du parallélépipède et représentent les variations des coordonnées pour les particules adjacentes, dans la direction de ces coordonnées.

Si donc on nomme la densité de chaque particule on aura

et la quantité devra être pareillement une fonction de


3. Dans l’instant suivant, le parallélépipède changera à la fois de place et de forme, mais la masse demeurera la même. Pour voir ce que devient le volume, ou l’espace on remarquera que les coordonnées de la particule deviennent, par le mouvement de cette particule, (1) ; donc, faisant varier successivement dans ces dernières expressions les variables de les coordonnées

de la particule adjacente dans la direction de la ligne deviendront

ainsi le côté lequel joint les angles du parallélépipède relatifs aux coordonnées et deviendra évidemment

en négligeant les quantités infiniment petites du troisième ordre. À l’égard des deux autres côtés égaux et parallèles à dont l’un joint les angles relatifs aux coordonnées

et

et l’autre joint les angles relatifs aux coordonnées

et