Article V. — Des intégrales particulière des équations aux différences partielles, avec des remarques nouvelles sur la nature et sur l’intégration de ces sortes d’équations.
39. Soit
une équation entre trois variables et deux constantes je dis qu’on en peut déduire une équation à différences partielles du premier ordre dans laquelle les constantes et ne se trouvent plus. En effet, supposons qu’en faisant varier à la fois, et on ait
et étant des fonctions connues de et donc en regardant comme une fonction de et on aura, suivant la notation ordinaire des différences partielles,
qu’on élimine les deux quantités et dans les trois équations
et l’on aura pour résultante une équation entre et où les constantes et ne se trouveront plus, et que nous représenterons, en général, par
On peut donc regarder l’équation finie comme l’intégrale complète de l’équation aux différences partielles du premier ordre et comme les deux constantes et demeurent arbitraires dans l’équation il s’ensuit que l’intégrale complète de toute équation aux différences partielles du premier ordre entre trois variables doit nécessairement renfermer deux constantes arbitraires.