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Or par la Théorie connue des variations on sait que est la même chose que que est la même chose que et ainsi des autres.

Donc les équations de condition pour que l’équation satisfasse à l’équation d’un ordre supérieur de unités, en y supposant variables les constantes arbitraires, seront

dont le nombre est, comme on voit, égal à et par conséquent égal à celui de ces mêmes quantités.

Il n’y aura donc qu’à déterminer les valeurs de ces quantités au moyen des équations de condition dont il s’agit, et à les substituer ensuite dans l’équation ou, ce qui revient au même, il n’y aura qu’à éliminer les mêmes quantités, au moyen de cette équation et des équations de condition

l’équation résultante satisfera également à l’équation différentielle proposée et, comme elle sera toujours d’un ordre moins élevé d’une unité que cette dernière équation, elle en sera l’intégrale particulière.

6. Pour éclaircir davantage cette Théorie, soient les différentes variables qui avec leurs différences jusqu’à l’ordre entrent dans l’intégrale complète et soient les constantes arbitraires au nombre de que cette intégrale renferme. En différentiant la fonction dans la supposition que les quantités varient seules, on aura

ensuite, faisant varier seulement les quantités on aura