Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/606

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui n’exprime, comme on voit, qu’un cercle décrit du rayon régal à la distance du point décrivant au point d’attouchement des deux courbes. Cette solution satisfait, comme il est aisé de le voir, au Problème envisagé analytiquement, et, de ce qu’elle renferme une constante arbitraire, il s’ensuit qu’elle a toute l’étendue que demande l’équation différentielle trouvée plus haut ; mais il est visible en même temps qu’elle ne satisfait pas à la question envisagée mécaniquement et sous le point de vue où on l’a proposée.

Ce dernier objet se trouve rempli par l’autre équation, savoir

laquelle, en éliminant au moyen de l’équation finie

et étant égaux à et donnera une équation finie en et dans laquelle il n’y aura aucune constante arbitraire, et qui sera la véritable équation de la roulette décrite par la révolution d’une courbe donnée sur une autre courbe donnée.

4. En combinant les deux équations

on en tire les valeurs de et lesquelles, en mettant à la place de sa valeur se trouveront exprimées ainsi

Pour faire usage de ces formules, il sera plus simple d’exprimer les coordonnées et de la courbe immobile, ainsi que le rayon de la courbe mobile, par l’arc qui est commun aux deux courbes. On trouvera